Plus que demain et je suis en (long) week-end. J'ai pris mon jeudi et mon vendredi. Mais ça va être long quand même demain. J'ai à nouveau encore pas mal discuté avec ma collègue, et nous avons vraiment les mêmes avis. Dans un petit service comme le notre c'est important de savoir ça. Mai bon, demain c'est elle qui ne sera pas là. Une journée à ne pas parler et à supporter...Aujourd'hui cela fait un mois tout pile que je n'ai pas vu ma Maîtresse. C'est long et j'en souffre, mais c'est comme ça. Je m'en souviens bien. C'était un samedi matin, il était près de 7h00. Il pleuvait. Ma Maîtresse m'avait gentiment autorisé de l'accompagner jusque chez Elle. Arrivé sur le pas de Sa porte, j'ai pu lui embrasser la main en m'agenouillant. Quel instant magique :-)
Chaque matin je me lève dans l'espoir d'avoir un petit signe de ma Maîtresse, la lumière qui fera d'une journée banale, une journée extraordinaire. J'ai cet espoir jusqu'au coucher. Parfois je suis exaucé, souvent pas. Mais c'est ainsi. Je me dis que chaque jour qui passe me rapproche un peu plus du moment où je vais La revoir, où je vais pouvoir Lui baiser les pieds, et si c'est lors d'une soirée, être l'objet de Ses jeux. Donc chaque jour qui passe, même s'il n'y a pas de lumière, me rapproche un peu plus de l'extase que je ressens quand je suis entre Ses mains.
Et puis il y a jeudi qui arrive à grands pas. Jeudi soir c'est la réunion de PariS-Munch. Là, il est très probable que ma Maîtresse soit présente. Même s'il n'y a aucune pratique, je pourrais être à Ses cotés, La voir, Lui parler, La servir et peut-être même qu'Elle m'autorisera à La raccompagner, comme les fois dernières. Deux jours... Deux jours... C'est rien deux jours...
Michel
Esclave de Lady Pheno
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