dimanche 27 mars 2011

Une fin d'année cauchemardesque

Lady Pheno m'a retiré mon collier. Je ne souhaite pas m'étendre sur le sujet. Tout simplement parce que ce qui a causé cette décision est, pour moi, flou, voire incompréhensible, mais Lady Pheno avait certainement ses (bonnes) raisons.
Quoi qu'il en soit, ce que je redoutais dans une telle situation est arrivé. Je suis immédiatement tombé dans une profonde dépression. Franchement, j'ai essayé de me battre pour ne pas tomber, mais rien n'y a fait, pas même les témoignages de soutient et les encouragements de mes ami(e)s du milieu et ceux d'une amie de très longue date. Je continuais à dégringoler, inexorablement.
C'est en ce samedi 18 décembre que je pris ma décision. Tout était prêt. Mes dernières volontés remises à la seule personne (à mon sens) qui pourrait les faire appliquer, et une lettre sous enveloppe fermée sur laquelle figurait le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de Lady Pheno, en évidence sur mon bureau (pour lui demander pardon de mon geste).
Je mis la première partie de mon plan à exécution : me saouler à la vodka pomme (j'avais remarqué que c'était une boisson que Lady Pheno appréciait en soirée).
Je pris un petit instant de répit en regardant la télé, avant de passer à la seconde partie : avaler un coktail de médoc préparé préalablement dans un verre.
C'est à ce moment que mon téléphone sonna. Je fus très surpris de voir qu'il s'agissait de Maîtresse Caly. Elle voulait prendre de mes nouvelles je crois. Pensant que c'était certainement la dernière personne à qui j'allais parler, je lui dis où j'en étais à ce moment précis. Sa réaction fut immédiate et très vive. Avec ses mots et son intonation de voix, elle me mit rapidement en face de mes responsabilités. Elle l'entreprit d'abord de me faire comprendre la stupidité de ce geste par rapport à sa cause, et elle me mit rapidement face à mes responsabilités de père. Je me souviendrai toujours d'une question qu'elle m'a posé au cours de notre conversation : "Tu penses au cadeau de Noël que tu vas faire à tes enfants ?".
Je lui ai promis de réfléchir. En fait, ce que Maîtresse Caly m'a dit m'a fait l'effet d'une douche froide. Elle avait mille fois raison : je m'apprêtais à faire une monstruosité.
J'ai tenu ma promesse à Maîtresse Caly, et je suis parti passer Noël chez l'un de mes enfants.
Depuis, que l'on soit croyant ou pas, je me dis qu'il y a quelqu'un là haut qui fait quelque chose de temps en temps. Ce quelqu'un a suggéré à Maîtresse Caly de me contacter à cet instant précis, c'est certain. Quinze ou vingt minutes plus tard, tout serait devenu certainement bien plus compliqué.
C'est après ce Noël, ce petit break, à mon retour à Paris, qu'a commencé une timide reconstruction.

Michel

jeudi 24 mars 2011

La vie (d'un apprenti soumis) continue

Une terrible nouvelle et beaucoup de temps pour apprendre à s'en remettre, voici quelques éléments qui expliquent ce silence depuis octobre dernier.
Ce blog va reprendre vie, grâce à l'impulsion et à l'éxigence d'une personne (dont je reparlerai plus tard), sous une forme différente.
D'ici quelques jours, j'éditerai mon prochain article, pour que cette histoire ne s'arrête pas égoïstement à cause de la fin d'une relation, pour vous raconter comment j'ai survécu à ce que je croyais impossible et pour vous dire, à qui voudra le lire, toute la reconnaissance et le dévouement que je ressens vis à vis d'une personne qui, je peux le dire sans exagération, m'a sauvé la vie.

A bientôt
Michel