lundi 30 mars 2009

Lady Pheno, deuxième acte

Il s'en suivi une série de sorties avec Maîtresse le soir ou l'après-midi, principalement dans un club sm de la capitale. Maîtresse s'est attachée à me faire devenir un bon soumis et le travail était énorme. Je ne connaissais rien en la matière, à part ma parenthèse de six mois de soumission chez Maîtresse M. où je n'avais d'ailleurs rien appris des jeux.

La première chose que j'appris fut d'être en permanence à ma place : aux pieds de Maîtresse. Dès que Maîtresse décidait de se mettre assise, et sauf ordre contraire de sa part, je devais être à ses pieds. J'appris également par une pression sur la laisse ou une main de Maîtresse appuyée sur ma tête, de lécher ses bottes, et pas seulement le dessus mais les semelles aussi ainsi que lécher et sucer les talons. Maîtresse adorait cela.


Maîtresse me tenait tout le temps en laisse et elle exigeait que lors de nos déplacements je la suive à quatre pattes. Je me suis donc vite habitué à marcher ainsi, même dans des passages plus compliqués tel qu'un escalier par exemple.
Maîtresse m'a aussi vite appris que je devais respect et obéissance à ses amies. Ainsi lorsqu'elles arrivaient dans une soirée et qu'elles venaient dire bonjour à Maîtresse Pheno, je leur rendais hommage en leur baisant les pieds. Un soir Maîtresse m'a prêté à une de ses amies Dominas. J'ai passé ainsi un long moment à lécher ses bottes.








Je découvris également le plaisir de la fessée. Les premières furent douloureuses, mais je me suis mis très vite à les aimer et Maîtresse fessait magistralement bien. Son instrument de prédilection était le martinet, mais elle se servait très bien aussi de la cravache et de ses mains tout simplement.


Je fus fessé un peu dans toutes les positions, à quatre pattes, appuyé sur un banc ou sur un mur, attaché à une croix de saint André ou à une barre d'immobilisation fixée au plafond.


Maîtresse commençait généralement par bien chauffer les fesses et le haut des cuisses alternant le martinet et les mains, puis elle faisait une pause en me caressant les fesses devenues très sensibles. Mon Dieu qu'elles étaient bonnes ces caresses. Je n'ai jamais connu de telles sensations. Des frissons de plaisir me parcourraient tout le corps et la fessée reprenait de plus belle. Jamais je n'aurais penser aimer cela. Lorsque c'était fini, je baisais les pieds de Maîtresse pour le remercier.






Maîtresse avait décidé de me sodomiser avec un gode ceinture, mais je n'avais encore jamais été sodomisé. Dans sa grande bonté, Maîtresse me fit du travail anal à chaque fois afin de me préparer d'une façon progressive et de ne pas me blesser.
C'est la pratique que j'appréhendais le plus. Je ne l'apprécie pas énormément, mais c'était la volonté de Maîtresse et je m'y pliais donc avec plaisir Tout ce qui était matière à faire plaisir à Maîtresse devenait une priorité pour moi. Elle a commencé par l'introduction d'un doigt, puis deux, puis trois. Cela arrivait presque toujours après une fessée. Lorsque les coups de martinet s'arrêtaient et que j'entendais le bruit d'un gant de latex qu'on enfile, je savais quelle était la suite des évènements. C'était, après le bruit du gant, la sensation du lubrifiant qui s'écoule entre les fesses, et enfin l'introduction et les va et vient... J'acceptais docilement en essayant de n'émettre aucun gémissement. Et s'il y en avait, je faisais en sorte qu'ils soient sourds, presque inaudibles. Maîtresse n'aimait pas entendre son soumis gémir.

J'ai suivi mon dressage avec une intensité sans égale à tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent. Chaque soirée étaient différente, Maîtresse innovait toujours dans les jeux. Elle a également toujours respecté mon interdit : les hommes. Dès le début je lui avais fait part de mon refus total d'avoir ne serait ce que le moindre contact avec un homme (qu'il soit dominant ou soumis). Maîtresse a toujours respecté et fait respecter cet interdit, même lorsque j'étais dans les situations les plus vulnérables (attaché à une croix ou une barre).

Je savais que j'avais encore beaucoup de progrès à faire, mais j'avais enfin trouvé ma voie, je me sentais bien, heureux...

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