mardi 8 novembre 2011

Je voudrais que ça s'arrête

Voilà près d’un mois et demi que je suis resté silencieux. Aujourd’hui je fais l’effort d’écrire pour les personnes qui ont, ou avaient, l’habitude de venir ici. Je n’ai pas abandonné le blog, mais en ce moment, même me mettre derrière un clavier pour rédiger me coute beaucoup. C’est pourquoi je ne serais pas très long.

J’ai donc passé ces dernières semaines à subir examens et consultations, pour en arriver à la conclusion que je pressentais et redoutais à la fois : une opération est indispensable. Opération d’ailleurs qui ne m’assure aucunement un rétablissement. Mais bon, je ne peux pas y couper, comme on dit vulgairement.

Après avoir vu mon dernier chirurgien, il me reste quelques formalités administratives à effectuer, et normalement, l’intervention est prévue pour la première semaine de décembre.

Je verrai bien l’évolution des choses après, mais la douleur et la fatigue permanentes que je supporte en ce moment, ne me laissent pas d’autre issue.

J’essaierai d’écrire un peu avant l’hospitalisation, et bien entendu après, dès que je le pourrais.

mardi 27 septembre 2011

Quel avenir ?

Je profite de ce jour particulier pour moi, pour poster le premier « épisode » de l’évolution de ma vie BDSM depuis le mois d’avril dernier.

Dans le courant du mois de mai j’ai revu mademoiselle Kitty, une jeune femme évoluant dans le milieu « fetish » depuis quelques années déjà et dont j’avais fait la connaissance à la fin de l’année dernière. Résidant en province, nous avons profité de l’un de ses courts séjours parisiens pour déjeuner dans une sympathique brasserie, non loin de Bastille.

Nous avons beaucoup parlé et évoqué, l’un et l’autre, les évènements ayant marqué notre première moitié d’année 2011. Finalement, il ressortit de cet entretien une chose plutôt inattendue. Je venais sans doute de converser avec ma nouvelle Maîtresse. En effet Mademoiselle Kitty me dit que, bien que n’ayant quasiment jamais pratiqué, elle était prête à entamer une relation D/s… avec moi comme soumis.

Nous nous sommes séparés en début d’après-midi après avoir pris deux décisions. La première étant qu’à partir de ce jour, je me devais d’envoyer à ma Maîtresse, trois sms chaque jour à heure fixe : à midi (pour lui dire bonjour), à 22h22 (le 2 est son chiffre fétiche), et à minuit (pour lui souhaiter une bonne nuit). La seconde a été de prendre rapidement rendez-vous pour un premier séjour de ma Maîtresse chez moi.

Je quittai ma Maîtresse heureux et curieux de voir l’évolution de cette relation naissante.

vendredi 23 septembre 2011

Finalement, ce sera plus tôt

J'ai vu une amie très chère aujourd'hui. Après une longue et âpre discussion, elle m'a convaincu que mon état de santé était, à l'heure actuelle, suffisamment sérieux pour que je passe mes examens au plus vite.
C'est donc quasiment avec une revolver sur la tempe (sourire) que j'ai dû me bouger le c... pour trouver un établissement pouvant m'accepter rapidement.
C'est chose faite. Je ne passerai pas cet examen important courant octobre, mais vendredi prochain.
C'est fait.
Je n'en mène pas large, car je redoute ce que je vais apprendre et tout ce que cela va entraîner. C'est certainement pour ça que, secrètement, je me laissais gentiment attendre octobre, pour repousser le résultat et me laisser autant de temps à "ignorer", à faire comme si tout était normal.
Mon amie m'a mis face à la réalité, et a, plus ou moins indirectement, fixé ce rendez-vous à vendredi prochain.
En attendant, je vais m'attacher à relater l'évolution de ma vie coté BDSM, depuis le mois d'avril dernier. Cela m'aidera très certainement à me changer les idées.

lundi 19 septembre 2011

Maintenant il faut attendre

Les résultats des examens ont confirmé le diagnostic de mon médecin. Je m'y attendais. Mais ils ont également révélé une autre anomalie beaucoup plus préoccupante. Je suis donc reparti pour une autre série d'examens début et fin octobre. Une opération délicate semble maintenant inéluctable.
Je rumine, je me fais pas mal de soucis car l'avenir ne semble pas enthousiasment, et le moral est au plus bas. D'autant que je n'ai plus d'activité BDSM en ce moment, et cela ne m'aide pas vraiment.
Je suis en train de lâcher prise et je crois que je perds l'envie de me battre.
Il ne me reste maintenant plus qu'à attendre, et subir les évènements.

mardi 30 août 2011

Et m... !!!

Première journée à l'hôpital après-demain (pour des examens et des radios)

mercredi 17 août 2011

Retour

Je tiens tout d'abord à souhaiter la bienvenue et à remercier la nouvelle personne s'étant récemment abonnée à ce blog. C'est sympa ;-)
Voici donc quelques nouvelles après de longues semaines de silence.
J'ai malheureusement traversé une période délicate, qui m'a tenue éloigné de l'écriture. En effet, cela va faire deux mois que je suis immobilisé chez moi. Je dois y rester couché ou assis, et limiter mes déplacements extérieurs au strict minimum. J'ai tout d'abord cru à une sciatique, puis, après avoir vu mon médecin, il s'est avéré qu'il s'agit d'une hernie discale. Malgré ce repos forcé et un traitement médicamenteux fort, la douleur persiste et une hospitalisation n'est désormais plus à exclure.
Durant cette même période, j'ai dû vivre la disparition de mon père. Il était âgé et avait perdu beaucoup de ses moyens. Je pense que, quelque part, cela a été une délivrance pour lui, mais c'est quand même très dur. Il ne se passe plus un jour sans que je pense à lui et à tous les moments que nous avons passé ensemble, surtout quand j'étais petit.
Voilà pourquoi je suis resté si longtemps absent.
Pour ce qui est de ma vie "fetish", elle a connu également une grande évolution, mais cela sera l'objet des prochains articles.

Michel

jeudi 19 mai 2011

Que c'est calme

Voici bientôt trois semaines que je ne vis plus de soumission. Ma vie est d'un calme... Je continue mes recherches d'emploi. J'ai d'ailleurs toujours espoir pour le poste pour lequel j'avais été reçu à la fin du mois dernier. J'y suis passé aujourd'hui, personne n'a été retenu et la responsable m'a dit que j'aurai des nouvelles pour la fin du mois. Je continue donc à croiser les doigts.
Je m'occupe également à maintenir le contact au sein de mon cercle familial ainsi qu'avec mes ami(e)s, et le temps passe dans la bonne humeur.
Mais je pense tout de même souvent à Maîtresse Caly. Elle me manque. Je sais qu'Elle va sans doute lire ces quelques lignes et je tiens à lui dire une nouvelle fois, que je lui serai éternellement reconnaissant pour ce qu'Elle a fait pour moi au mois de décembre dernier, pour tout ce qu'Elle m'a appris, pour l'éducation qu'Elle m'a donné et pour tout ce qu'Elle m'a fait découvrir en si peu de temps.
Si, parmi les habitué(e)s de ce blog, quelques uns (ou unes) sont tenté(e)s de découvrir les délices de la soumission, je les invite à contacter Maîtresse Caly (le lien est ici). Ils (ou elles) ne seront jamais déçu(e)s.

Michel

mercredi 11 mai 2011

Soirée du 30 avril

Quelques jours sont passés depuis, et je vois que certains s'impatiente quelque peu :-) ... Merci de votre fidélité, mais j'ai volontairement voulu prendre du recul avant d'écrire la suite. Il me fallait laisser tomber une certaine haine qui bouillait en moi.
Elle avait pourtant très bien commencé cette soirée. J'y suis arrivé un peu avant ma Maîtresse. J'ai eu ainsi le temps de faire un peu le tour des lieux et de dire bonjour à certaines personnes que j'aime toujours autant, Maîtresse Idunn en particulier. Puis je la vis. Elle était là, avec Ses ami(e)s. Elle m'ordonna d'aller saluer tout le monde, ce que je fis, puis je me mis à Ses pieds. Phil était également là.
La soirée se passait parfaitement. J'étais aux pieds de ma Maîtresse, le plus heureux des soumis. Elle m'utilisa comme cendrier, et cette fois encore, me fit découvrir une nouvelle chose, puisqu'Elle m'utilisa comme cendrier jusqu'au bout, c'est à dire en écrasant la cigarette dans ma main. Brûlante découverte :-)
C'est alors, un peu plus tard dans la soirée, qu'étant à quatre pattes, je L'entendis crier à mes oreilles : "dis bonjour". Je me retournai et je vis mon ancienne maîtresse. Je commençais à prendre sa main pour la baiser, elle me donna l'ordre d'embrasser ses bottes. Elle parla un peu avec ma Maîtresse puis s'en alla. Quelques instants plus tard, elle revint. J'étais encore à quatre pattes aux pieds de Maîtresse Caly (elle venait de me rendre ma liberté, mais je ne le savais pas encore), quand je me sentis pris par la tête et emmené au milieu de la pièce. Je ne savais pas qui venait de me prendre. Je ne me rendis compte que c'était mon ancienne maîtresse que lorsque le jeu commença. Pourquoi faisait elle ça ? Elle avait son soumis à disposition, et bien d'autres encore dans la salle qui aurait pu lui faire passer de très bons moments. Moi je sais pourquoi elle l'a fait, et, grâce au travail que Maîtresse Caly a patiemment fait sur moi depuis bientôt six mois, elle a échoué. Enfin pas tout à fait. Elle a tout de même réussi à faire naître en moi une véritable haine. Je n'étais absolument pas consentant pour ce jeu, mais par respect pour Maîtresse Caly, et uniquement pour Elle, je l'ai subit. Sans d'ailleurs pouvoir éviter une attitude déplacée de la part d'un soumis ainsi que quelques mouvements rebelles.
Un peu plus tard, toujours sur l'ordre de Maîtresse Caly, j'ai tenté d'aller m'excuser. Je n'y suis pas parvenu, grâce à l'indifférence habituelle qu'a toujours eu mon ancienne maîtresse envers moi, et c'est tant mieux.
Voilà, c'est la dernière fois que je parle d'elle car j'ai mieux à faire que de perdre mon temps.
J'ai donc pris mon temps avant d'écrire cet article, car, sous le coup de la colère, il aurait été bien plus virulent et sans doute excessif.
Sinon, et bien le suspens est rompu, passé minuit, Maîtresse Caly m'a rendu ma liberté puisque je n'avais toujours pas eu de résultats concrets dans ma recherche d'emploi. Je l'ai appris par mail dès le lendemain.
Il n'y a rien à dire. J'ai toujours été prévenu et Maîtresse Caly a toujours été droite avec moi.
Je vais donc sans doute mettre ma vie BDSM en pointillé pendant quelques temps. Je ne sais pas trop comment tout cela va évoluer.
Je vais tout de même continuer l'écriture du blog, mais les articles seront certainement plus espacés puisque j'aurais moins de matière... Mais je ne renonce pas, je vais continuer à explorer ce monde fascinant dont je ne peux plus me passer maintenant.

samedi 30 avril 2011

En sursis

Je vais avoir pas mal de choses à écrire dans les jours à venir et j'ai malheureusement peu de temps.

L'entretien a eu lieu jeudi. Il s'est bien passé, malheureusement je n'ai pu savoir si j'ai obtenu le poste, l'autorité décisionnaire étant absente ce jour. C'est la personne qui m'a reçu qui fera part de ses impressions. J'aurai connaissance de la décision dans la semaine.
Maîtresse Caly m'a convoqué chez Elle vendredi afin de lui rendre compte de tout cela (et d'effectuer par la même occasion quelques travaux ménagers).
En lui expliquant la situation, ma Maîtresse, dans Sa grande compréhension, a bien voulu me laisser un tout petit sursis, le temps que cette réponse arrive. Mais j'ai bien compris qu'il ne fallait pas qu'elle tarde. Je sais que ma Maîtresse lit ses ligne et je l'en remercie encore de bien vouloir me laisser ces quelques petits jours de plus.
La journée s'est passée, merveilleuse, comme à chaque fois que je suis chez ma Maîtresse. Travailler pour Elle est une joie et un honneur. J'en apprécie chaque minute.
Entre midi, comme d'habitude, nous avons beaucoup parlé. C'est un moment privilégier avec ma Maîtresse. Elle m'a appris qu'Elle me sortait ce soir à la FIP. Cette soirée fera l'objet d'un prochain message.
Avant de retourner à Son travail, Elle m'a fait connaitre une nouvelle expérience, une de plus (ma Maîtresse me fait progresser dans la soumission à chacune de nos rencontres).
Il y a bientôt deux mois, Elle m'avait ordonné de faire l'acquisition d'un rosebud, ce que j'ai fait. Jusqu'alors je ne connaissais cet accessoire que de vue. Depuis hier, je le connais beaucoup plus intimement. Mais cela fera également l'objet d'un prochain article. Un article qui lui sera entièrement consacré, car il y beaucoup de choses à dire, particulièrement sur les sensations qu'il procure.
Pour l'instant je vais me préparer à passer l'après-midi au sein de mon cercle familiale, puis ce sera une FIP qui sera illuminée de la présence de Maîtresse Caly. Vivement ce soir.

Michel

mercredi 27 avril 2011

Le verdict, c'est demain

C'est fait, j'en ai eu la confirmation hier, j'ai obtenu un entretien d'embauche pour demain après-midi. Je n'ai plus qu'à croiser les doigts pour qu'il se déroule de la meilleur façon possible et que son issue soit positive.
En effet, ma Maîtresse a assorti cette date butoir du 30 avril d'une conséquence en cas d'échec : la fin de notre relation. C'est dur, mais j'ai été prévenu depuis suffisamment longtemps. Contrairement à une autre personne, ma Maîtresse a toujours été claire et juste avec moi, Elle ne m'a jamais pris en traitre et m'a toujours expliqué les choses telles qu'elles devaient et allaient se passer. Je n'aurai donc aucune excuse, et si samedi je n'ai plus de Maîtresse, cette fois ci, je ne pourrais en vouloir qu'à moi même.
Je le saurai dans un peu plus de vingt quatre heures, le verdict c'est demain après-midi.

Michel

jeudi 21 avril 2011

Je crois que je vais y arriver

Ma Maîtresse m'a donné une date limite pour exécuter un de Ses ordres : retrouver une activité professionnelle. Cette date, Elle l'a fixé au 30 avril.
Cela fait de nombreuses semaines que je ne ménage pas ma peine et qu'inlassablement je persiste dans mes recherches, sans résultat jusqu'à maintenant.
Mais depuis hier, l'espoir est là. J'ai reçu une proposition de poste d'une des multiples agences d'intérim auxquelles je me suis inscrit. J'ai naturellement immédiatement accepté et suis dans l'attente d'un entretien.
Mais mon espoir vient surtout d'une candidature spontanée faite à une entreprise privée de la capitale. Mon profil et mon c.v. ont enthousiasmé la responsable du recrutement. Nous devons nous mettre en relation dès mardi prochain pour convenir de la date d'un entretien.
Si cela fonctionne, comme nous sommes bientôt en fin de mois, je pense que je peux espérer commencer pour le début mai.
Bon sang, je croise les doigts.
C'est ma Maîtresse qui va être contente en rentrant de vacances.

Michel

dimanche 17 avril 2011

Une belle fin de semaine

Cette fin de semaine fut en effet belle et intense. Mercredi matin, je reçus un sms de ma Maîtresse me convoquant au donjon pour 18h00.
Comme toujours cette convocation me fit très plaisir mais suscita en moi quelque interrogation. Pourquoi 18h00 ? C'était un horaire qui me paraissait "particulier" parce qu'un peu tardif, mais bon..., après tout je n'avais pas de question à me poser.
J'étais à l'heure au rendez-vous et ma Maîtresse me donna aussitôt ma tâche à exécuter : un panier de linge à repasser. J'en ai eu pour deux bonnes heures. Entre temps Phil nous avait rejoins. Lorsque mon repassage fut terminé, ma Maîtresse me mit à ses pieds, et j'eus le plaisir et l'honneur de m'en occuper, de les masser, de les caresser, de les embrasser. Pendant ce temps ma Maîtresse parla avec Phil et moi. Je l'aime ma Maîtresse. Elle s'occupe bien de moi et elle s'intéresse à moi.
En la quittant, elle me donna l'ordre d'être chez elle dès le lendemain matin pour m'occuper de sa maison. Quelle joie !!! Yessssssssss !!!
Je suis arrivé chez Elle tôt le matin et j'ai eu le plaisir, pour la première fois, de Lui préparer son petit déjeuner. Certes avec un peu d'anxiété par peur de me louper... mais tout a bien été.
Ma journée fut consacrée aux travaux ménagers afin que ma Maîtresse puisse partir en vacances en ayant une maison parfaitement rangée.
Le soir, lorsqu'Elle revint de son travail, j'eus encore la chance de pouvoir la délasser en m'occupant de Ses pieds. Ma Maîtresse adore ça.
Puis vint l'heure de nous quitter, avec un petit pincement au cœur pour moi, car Elle partait pour dix jours en vacances. Tant mieux pour Elle, mais pour moi, dix jours c'est long...
Mais bon, Elle va passer de superbes vacances au soleil, et c'est là bien tout ce qui compte.
Très bonnes vacances Maîtresse, profitez en bien :-)

Michel

lundi 11 avril 2011

Une règle de base

Ma première convocation au donjon de ma Maîtresse fut révélatrice pour moi. Je vins à l'heure prévue (l'exactitude est bien évidemment de rigueur pour se rendre à une convocation), mais sans... préparation particulière.
J'ai eu les yeux bandés pendant quasiment toute la séance. Ma Maîtresse me donna l'ordre de me mettre en tenue. Ce que je fis, à tâtons toujours les yeux bandés.
Les jeux commencèrent bientôt. J'eus le plaisir de rendre honneur aux bottes de Maîtresse. Puis Elle décida de me fesser et de me fouetter avec un martinet. Dès le début de la flagellation, Elle arracha ma chemisette. C'est à cet instant précis que je reçus ma première réflexion cinglante. J'étais couvert de poils, des aisselles au sexe en passant par la poitrine. Immédiatement ma Maîtresse, avec l'aide de Phil Son soumis attitré, entreprit de me couper les poils des aisselles au ciseau (c'est là qu'ils étaient les plus longs et nombreux). Tout en coupant, Elle ajouta : "tu as de la chance que je n'aie pas de cire...". Je compris instantanément cette négligence physique. Je ne devais plus jamais me présenter devant une Maîtresse autrement qu'avec une peau nette de toute pilosité.
Mais je n'étais encore pas au bout de mes découvertes ce jour là.
A un certain moment de l'après-midi, ma Maîtresse, pour fêter l'anniversaire d'un soumis, me pénétra une bougie dans l'anus. Lorsqu'Elle la ressortit, il y avait des traces sur la bougie. Nouvelle remarque, nouveau manquement à la propreté. Cette fois ma Maîtresse se mit vraiment en colère. Elle prit la bougie et me la fit nettoyer avec ma langue. Elle me mit ensuite à quatre pattes dans l'entrée du donjon et me dit : "Michel il y a une règle de base que tu n'as pas acquise : quand on se présente devant une Maîtresse, c'est dans un état de propreté parfait". Elle me fit alors comprendre que je devais être absolument propre, même de l'intérieur, et m'introduisit une dizaine de glaçons pour me "laver". Cette sensation a été horrible. Je dus rester ensuite un long moment comme ça, à quatre pattes, à méditer sur ce que je devais faire avant de vouloir prétendre me soumettre.
Lorsque ma Maîtresse vint me rechercher, Elle me sermonna à nouveau et me mis sur la piste du type de préparation à adopter : "il y a quelque chose de très utile et que tu vas apprendre à utiliser : le microlax".
Ma Maîtresse ne m'en tint cependant pas trop rigueur pour cette fois, car, je ne savais pas. Mais j'ai vite compris et appris cette règle de base essentielle : être parfaitement propre pour se présenter devant une Maîtresse.
Depuis, avant de me rendre à une convocation quelle qu'elle soit, je prends le temps nécessaire pour être... présentable.

Michel

dimanche 10 avril 2011

Et maintenant, quelle sera ma vie ?


Ma convocation de vendredi a été annulée, mais j'ai reçu l'ordre de venir au donjon samedi après-midi (vers 16h30), ce que je fis bien entendu toujours avec la même joie et le même appréhension.
Dès mon arrivée je me trouvai aux pieds de ma Maîtresse. Elle avait besoin de se délasser. Je me suis mis immédiatement en charge de La relaxer en massant Ses adorables pieds.
Nous avons, comme à l'habitude, bien parlé ensemble. A chaque entrevue avec ma Maîtresse nous faisons une sorte de point de situation entre l'instant présent et notre dernière rencontre. Je trouve cela très bien. D'ailleurs j'en ai besoin, pour me recadrer afin d'avoir la meilleure attitude possible envers Elle et pour savoir comment agir pour Lui faire plaisir. De Son coté, je pense qu'Elle le fait aussi pour savoir dans quel état d'esprit est Son soumis. A Ses yeux, un de Ses soumis est une personne à part entière, il fait partie de Son entourage proche, et Elle se soucie de savoir si tout va bien.
Lors de cette soirée, Elle a joué avec moi. Mais j'ai surtout assisté à une séance où Elle m'a fait mettre à genoux derrière Elle, en me disant : "regarde, car ce sera aussi à toi un jour".
Je vais garder longtemps cet instant en mémoire, car la séance a été pour moi très intense, et le simple fait qu'Elle songe un tout petit instant à me mener sur ce chemin est vraiment un très grand honneur pour moi.
J'ai quitté ma Maîtresse aux alentours de 22h00 après l'avoir remercié comme il se doit. Sur le chemin du retour, je Lui ai envoyé un sms pour La remercier encore de l'attention qu'Elle m'avait une fois encore porté. Je reçus une réponse qui m'a profondément touché, au plus haut point même. Mais cela, je le garde pour moi :-)

Michel

jeudi 7 avril 2011

Que sera demain ?

Ma Maîtresse m'a convoqué pour demain. Comme à chaque convocation je suis très heureux, et comme à chaque convocation, j'ai une petite boule au creux de l'estomac. Avec Elle c'est toujours un peu l'aventure. On ne peut pas deviner de ce qu'il va se passer.
Par contre il y a une chose que je sais, c'est que j'en ressorts toujours plus riche qu'avant, avec un savoir faire et/ou un savoir être supplémentaire. A chaque rencontre, à chaque discussion, Elle m'apprend quelque chose. Avec Elle je suis en apprentissage permanent, et je fais tout ce que je peux pour être en constante progression, en appliquant au mieux toutes Ses leçons.
Donc, d'ores et déjà, je peux dire vivement demain !

mardi 5 avril 2011

Quel est mon destin ? (et ben oui, j'aime bien Céline Dion, et alors ?)

Les convocations de Maîtresse Caly se font toujours plus fréquentes. C'est généralement chez elle, et de temps en temps au donjon. J'ai même passé, en ce mois de mars, une période fantastique d'une dizaine de jours où nous nous sommes vus pratiquement tous les deux jours.
Son emprise sur moi se fait de plus en plus présente et significative. Je travaille régulièrement chez elle et je dois, depuis peu, lui envoyer un sms chaque jour (sauf les mercredis et dimanches) pour lui présenter mes respects.
Mais au delà de tout ça, Maîtresse Caly m'a fait comprendre des choses éminemment importantes et même capitales pour la suite de ma vie de soumis. Des choses qui vont changer radicalement mon approche de la soumission, tout au moins celle que je connaissais jusqu'à présent.
Ce fut d'abord une soirée mi mars. Elle se déroula en deux temps. D'abord une soirée privée chez une amie de Maîtresse, puis la "nuit élastique". Je connus ce jour là des moments incroyables, pratiquement que des découvertes au niveau des jeux et de la soumission en général. Maîtresse Caly m'accorda un jeu très particulier dont je rêvais depuis longtemps. Quelque chose d'intime et de très fort, un instant qui restera gravé dans ma mémoire à tout jamais.
Puis je découvris d'autres formes de soumission et d'autres jeux encore lors de la "nuit élastique". Là encore, Maîtresse Caly, que je ne quittais pas d'une seconde lors de la soirée, m'accorda une multitude de jeux que j'aimais tous plus les uns que les autres.
Cette soirée a été un tournant pour moi. Je n'imaginais pas pouvoir être l'objet de l'attention d'une Maîtresse tout ce temps... Et pourtant cela s'est passé.
Après cette soirée j'ai commencé à réfléchir. Que se passait-il ? Qu'étais je vraiment aux yeux de Maîtresse Caly, moi, un soumis aussi insignifiant.
Quelques jours plus tard un nouvel élément me perturba et me rendit vraiment heureux et fier. Maîtresse Caly, lors d'un discussion, me dit que je pouvais désormais employer l'expression "ma Maîtresse ..." pour parler d'elle à une tierce personne au lieu de "Maîtresse Caly...". Nouveau tournant et nouveau choc émotionnel.
Deux semaines plus tard, ma Maîtresse me convoqua pour une nouvelle soirée privée chez une de ses amies très chères. Il y eut très peu de jeux, pour ainsi dire pas. Mais l'intimité de la soirée, la conversation de ma Maîtresse ainsi que sa façon d'être avec moi ont fini de me mettre définitivement à ma place. Je n'étais plus un jouet avec lequel on s'amuse au gré d'une soirée, je venais de dépasser ce cap. J'étais un soumis à part entière. J'étais devenu un soumis de Maîtresse Caly. Je n'étais plus n'importe qui, ni n'importe quoi maintenant.
Est ce ma vraie vie de soumis qui commence ? Je le crois.
Nous somme le 5 avril et la question est plus que jamais d'actualité : quel est mon destin ?

samedi 2 avril 2011

Amères désillusions

Après ce mois de janvier où,toujours grâce à Maîtresse Caly, j'ai commencé à panser mes plaies, j'ai connu deux expériences malheureuses.
Les convocations de Maîtresse Caly se faisaient plus nombreuses et plus régulières. Nous nous rencontrions maintenant au moins une fois par semaine. Mais il était toujours entendu que tout cela n'était que du provisoire, dans l'attente de retrouver une Maîtresse qui s'intéresse à moi.
Le besoin de me soumettre et d'appartenir à une Domina était très présent en moi. Je décidais donc d'entreprendre mes recherches entre les rencontres avec Maîtresse Caly et la mission prioritaire qu'elle m'avait fixé le mois précédent : trouver un travail.
Je me suis alors "promené" sur un réseau social bien connu et j'y ai rencontré (assez vite d'ailleurs), une Domina en recherche d'un soumis. Après quelques courtes conversations virtuelles, un rendez-vous fut fixé. La rencontre se fit dans un café non loin de Bastille. Tout semblait bien se passer et les propos de la Domina paraissaient sincères et cohérents. Un nouveau rendez-vous eut lieu le lendemain. Cette fois, la dame en question me demanda de l'accompagner faire quelques courses.
Elle avait une petite trentaine mais avait sans doute très bien jugé mes attentes et mon caractère. Elle m'ordonna de régler les quelques achats qu'elle fit. J'obtempérai. Elle me donna un autre rendez-vous le soir même pour une première séance de jeux.
Elle ne vint jamais au rendez-vous. Je venais de me rendre compte que j'avais été l'objet d'une véritable escroquerie, et qui plus est, ce n'était vraiment pas le moment qu'une chose pareil m'arrive.
Une dizaine de jours plus tard, nouvelle connaissance sur le même réseau social et nouveau rendez-vous. Là encore tout paraissait bien se passer, malgré le jeune âge de la "domina", 22 ans. Un discours sobre et responsable m'avait mis en confiance. Après quelques jours d'échanges, je me suis rendu compte qu'en fait, elle comptait utiliser mon studio pour y rencontrer certains de ses "contacts" selon ses termes.
Sur ces deux expériences, je n'y ai vu que du feu, aveuglé que j'étais par cette envie d'appartenance que j'avais en moi. Alors que je suis à l'automne de ma vie, je me suis laisser avoir comme un petit jeune de vingt ans.
Mais j'en ai tiré les conséquences, et ces expériences malheureuses m'ont rendu plus fort et beaucoup plus méfiant. Rétrospectivement je nourris une véritable haine envers ces deux personnes, et je ne suis plus près de tomber dans de pareils panneaux.
Tout cela sans compter la colère et les sermons de Maîtresse Caly qui m'ont mis terriblement mal à l'aise, elle qui faisait tellement pour moi depuis deux mois.
Elle souhaitait que je trouve une Maîtresse bien sûr, là n'était pas la question. Mais elle ne voulait surtout pas que je fasse n'importe quoi. Et là, c'était vraiment du grand n'importe quoi.
Bon sang ce que je pouvais haïr ces deux... je ne tiens même pas à les nommer, je deviendrais vulgaire.
Punaise, on n'y reprendra plus jamais.

vendredi 1 avril 2011

Maintenant, essayer de repatir

Après ce Noël familiale ce fut le retour vers Paris. J'y passai des fêtes de fin d'année un peu mornes et tristes, dans ma chambre en tête à tête avec la télé. Mais peu importe, de toute façon, je n'ai plus envie de "fêter" parce qu'il faut "fêter". On passe une année ? Et alors ? On est plus vieux d'un an ? Et alors ?... La vraie fête est pour moi, celle qu'on a envie de vivre à l'instant T, en compagnie de personnes qu'on aime retrouver, pas besoin d'un 31 décembre pour ça.
Dans cette première semaine 2011, j'eus la surprise d'être convoqué le 4 janvier par Maîtresse Caly, chez elle. Elle avait pas mal de repassage à faire. Ce fut une surprise oui, mais aussi un grand honneur. Cela voulait dire qu'elle avait décidé de garder un oeil sur moi et qu'elle avait confiance en moi et en mon travail. Je passai donc la journée à travailler pour elle, et je pense avoir rendu une bonne copie.
Nouvelle surprise quelques jours plus tard, c'est à son donjon qu'elle me convoqua. J'y passai tout un après-midi. Ce fut idyllique jusqu'au moment où Maîtresse Caly se rendit compte de graves ignorances de ma part. En effet, au gré des jeux, elle s'aperçut que je ne respectais pas des règles de bases avant de me présenter devant une Maîtresse. J'en fus profondément attristé mais n'y pouvais rien : je ne savais pas.
Maîtresse Caly se chargea elle même de me faire comprendre une règle d'hygiène essentielle. Je l'ai instantanément retenu et ne suis pas près de l'oublier.
Deux autres convocations ont ponctué le reste de ce mois de janvier, mois à la fin duquel Maîtresse Caly décida de me prendre comme soumis "par intérim", jusqu'à ce qu'une nouvelle Maîtresse veuille bien de moi. Elle me fixa aussi de nouveaux objectifs : trouver un travail et rectifier certains cotés de mon comportement vis à vis de la famille et de mon environnement social.
Était ce les prémices d'un nouveau départ ? Il était encore peut-être trop tôt pour le dire, mais je me sentais bien aux pieds de Maîtresse Caly, très bien même. Outre le fait qu'elle est une très belle jeune femme, elle m'apportait une communication hors du commun. Un échange permanent lors de nos rencontres. Elle aime dominer et s'intéresse à ses soumis, tout simplement. Tout ce qui m'a cruellement manqué pendant ces deux dernières années.
Je lui devais beaucoup depuis décembre dernier, et maintenant qu'elle me prenait sous son aile...
Maîtresse Caly mettait la barre terriblement haute.
A moi maintenant de ne pas la décevoir.

dimanche 27 mars 2011

Une fin d'année cauchemardesque

Lady Pheno m'a retiré mon collier. Je ne souhaite pas m'étendre sur le sujet. Tout simplement parce que ce qui a causé cette décision est, pour moi, flou, voire incompréhensible, mais Lady Pheno avait certainement ses (bonnes) raisons.
Quoi qu'il en soit, ce que je redoutais dans une telle situation est arrivé. Je suis immédiatement tombé dans une profonde dépression. Franchement, j'ai essayé de me battre pour ne pas tomber, mais rien n'y a fait, pas même les témoignages de soutient et les encouragements de mes ami(e)s du milieu et ceux d'une amie de très longue date. Je continuais à dégringoler, inexorablement.
C'est en ce samedi 18 décembre que je pris ma décision. Tout était prêt. Mes dernières volontés remises à la seule personne (à mon sens) qui pourrait les faire appliquer, et une lettre sous enveloppe fermée sur laquelle figurait le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de Lady Pheno, en évidence sur mon bureau (pour lui demander pardon de mon geste).
Je mis la première partie de mon plan à exécution : me saouler à la vodka pomme (j'avais remarqué que c'était une boisson que Lady Pheno appréciait en soirée).
Je pris un petit instant de répit en regardant la télé, avant de passer à la seconde partie : avaler un coktail de médoc préparé préalablement dans un verre.
C'est à ce moment que mon téléphone sonna. Je fus très surpris de voir qu'il s'agissait de Maîtresse Caly. Elle voulait prendre de mes nouvelles je crois. Pensant que c'était certainement la dernière personne à qui j'allais parler, je lui dis où j'en étais à ce moment précis. Sa réaction fut immédiate et très vive. Avec ses mots et son intonation de voix, elle me mit rapidement en face de mes responsabilités. Elle l'entreprit d'abord de me faire comprendre la stupidité de ce geste par rapport à sa cause, et elle me mit rapidement face à mes responsabilités de père. Je me souviendrai toujours d'une question qu'elle m'a posé au cours de notre conversation : "Tu penses au cadeau de Noël que tu vas faire à tes enfants ?".
Je lui ai promis de réfléchir. En fait, ce que Maîtresse Caly m'a dit m'a fait l'effet d'une douche froide. Elle avait mille fois raison : je m'apprêtais à faire une monstruosité.
J'ai tenu ma promesse à Maîtresse Caly, et je suis parti passer Noël chez l'un de mes enfants.
Depuis, que l'on soit croyant ou pas, je me dis qu'il y a quelqu'un là haut qui fait quelque chose de temps en temps. Ce quelqu'un a suggéré à Maîtresse Caly de me contacter à cet instant précis, c'est certain. Quinze ou vingt minutes plus tard, tout serait devenu certainement bien plus compliqué.
C'est après ce Noël, ce petit break, à mon retour à Paris, qu'a commencé une timide reconstruction.

Michel

jeudi 24 mars 2011

La vie (d'un apprenti soumis) continue

Une terrible nouvelle et beaucoup de temps pour apprendre à s'en remettre, voici quelques éléments qui expliquent ce silence depuis octobre dernier.
Ce blog va reprendre vie, grâce à l'impulsion et à l'éxigence d'une personne (dont je reparlerai plus tard), sous une forme différente.
D'ici quelques jours, j'éditerai mon prochain article, pour que cette histoire ne s'arrête pas égoïstement à cause de la fin d'une relation, pour vous raconter comment j'ai survécu à ce que je croyais impossible et pour vous dire, à qui voudra le lire, toute la reconnaissance et le dévouement que je ressens vis à vis d'une personne qui, je peux le dire sans exagération, m'a sauvé la vie.

A bientôt
Michel